
Quels impacts pour la société ?
La finance solidaire, une réponse concrète aux défis sociétaux et environnementaux
Lutte contre le mal-logement, accès à l’emploi, transition écologique, entrepreneuriat dans les pays en développement… Tous ces projets nécessitent des financements pérennes. La finance solidaire y répond en mobilisant l’épargne citoyenne !
Avec 30,2 milliards d’euros d’encours, l’épargne solidaire progresse toujours autant.
En 2022, le flux de financement solidaire s'élevait à 680 millions d’euros et a permis de soutenir plus de 1 470 projets à impact social ou environnemental.
La finance solidaire : des impacts concrets et mesurables

L'épargne solidaire permet de soutenir l'emploi.
Une partie de ce flux a permis d’accompagner des personnes en situation de fragilité sociale et physique. De nombreux acteurs de l'ESS développent des projets à impact social visant à favoriser le retour à l'emploi de personnes en difficulté, par exemple à travers des parcours d'insertion, des organisme de formation ...

L'épargne solidaire permet de lutter contre le mal-logement.
Hausse des loyers, accès à la propriété de plus en plus difficile, manque croissant de logements sociaux, de places d’hébergement (EHPAD, etc.)…, là aussi la finance solidaire a su prouver qu’il était possible d’aider les personnes en difficulté. En 2023, ce sont 2 100 nouvelles personnes qui ont pu être logées ou accueillies dans des habitats décents.

L'épargne solidaire aide à la transition écologique.
Une partie du financement solidaire a également été investie dans des activités écologiques (agriculture biologique et énergies renouvelables) permettant, notamment, de produire l’équivalent de la consommation d’énergie de 13 000 personnes en France et de mettre à disposition 2 600 hectares d'agriculture biologique, soit l'équivalent de 3 714 terrains de football avec 180 agriculteurs soutenus.
L'épargne solidaire permet de financer la solidarité internationale.
En 2023, ce sont des milliers de personnes qui ont bénéficié des services essentiels apportés par plus de 65 institutions de microfinance, coopératives agricoles, entreprises sociales (Chiffres du Baromètre de la finance solidaire 2024 FAIR et La Croix).
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Voir tous les projets solidaires
La finance solidaire répond aussi aux défis à venir
La finance solidaire s’inscrit pleinement dans une prise de conscience citoyenne. Partout en France et dans le monde, les citoyens aspirent de plus en plus fortement à être acteurs du changement social, à réinventer les manières de s’engager, d’échanger, de se nourrir, de se déplacer… La finance n’échappe pas à ce mouvement. S’affirme ainsi la figure du citoyen acteur du financement ET conscient des enjeux auxquels il apporte son soutien. Du côté des entrepreneurs, les besoins en financements solidaires restent très importants :
- pour changer d’échelle de l’économie sociale et solidaire,
- pour permettre à la nouvelle génération d’entrepreneurs sociaux de créer des entreprises qui ont du sens.

Malgré la mobilisation de tous ses acteurs depuis plus de 30 ans pour lui donner de la visibilité, l’épargne solidaire demeure encore marginale puisqu’elle ne constitue que 0,50% du patrimoine financier des Français.
Les acteurs de la finance solidaire se sont fixés l’objectif ambitieux que 1% au moins de ce patrimoine soit investi dans des produits d’épargne solidaire.
La finance solidaire agit partout dans le monde
Depuis sa création, la finance solidaire permet l’aide au développement dans les pays du Sud, et s’inscrit plus largement dans la politique française d’aide au développement.
Elle permet aux acteurs de la société civile de prendre leur destin en main, en apportant des financements à des projets collectifs (coopératives…) ou à la création d’entreprises individuelles (par le biais du microcrédit essentiellement).

Des questions ? Voici notre FAQ !

FAIR, c’est le collectif des acteurs de la finance solidaire en France. Depuis 30 ans, l'association :
- Promeut la finance à impact social, une autre façon d’épargner et d’investir, plus consciente des enjeux sociaux et écologiques, et qui finance l’économie réelle.
- Permet le financement et le développement de projets à fort impact social et écologique grâce aux possibilités qu’offre la finance solidaire.
- S’adresse aux épargnants qui souhaitent donner du sens à leur épargne.
- Et qui est engagée pour un projet : transformer la finance au service d’un monde plus juste et durable.
C'est simple !
Dans la finance classique, l’argent est investi à la fois dans des produits cotés et non cotés, mais aussi dans de l'immobilier et dans des infrastructures, avec pour principale finalité le rendement financier.
Au contraire, la finance solidaire investit une partie de l’argent dans des actifs et des entreprises non cotés ayant une finalité sociale ou écologique (ESS) et permet à chacun de participer à la création d’effets bénéfiques pour la société et l’environnement, tout cela simplement en choisissant comment son épargne est utilisée.
La finance solidaire permet de financer des structures de l’économie sociale et solidaire (ESS) dans 3 grands domaines :
- Le social : Accès au logement, à l’emploi, à la culture, à l’éducation, aux transports et à la mobilité Action sanitaire et sociale Cohésion territoriale et l’économie de proximité.
- L’écologie : Filières biologiques, circuits-courts et biodiversité, économie circulaire, écoconstruction et déchet, énergies renouvelables.
- La solidarité internationale : Entrepreneuriat social dans les pays en développement et les urgence humanitaire.
La finance solidaire peut permettre une rentabilité financière comme les autres produits d’épargne traditionnels. Cette rentabilité est due à la performance financière et aux avantages fiscaux auxquels certains produits donnent droit : cela dépend simplement du type de produit solidaire choisi et du risque maximal souhaité par l’épargnant.
L’épargnant peut tout à fait souscrire des livrets de partage avec un taux de 3% bruts où le capital est garanti, ou bien des placements de type OPC et assurance vie qui peuvent proposer des taux plus élevés pour l’épargnant mais où il peut exister un risque en capital et/ou la durée de détention conseillée est généralement de plusieurs années.
Il est possible de savoir vers quoi est fléché une partie de l’épargne de chacun : les équipes de FAIR procèdent chaque année à un travail de consultation et d’analyse des investissements de chaque produit labellisé. Le gérant, l’émetteur ou le distributeur proposant des produits labellisés Finansol s’engage à informer clairement et régulièrement l’épargnant, avant et après la souscription, entre autres sur :
- L’activité à impact social et écologique du ou des bénéficiaires ;
- Le rendement et les aspects financiers du produit ;
- Les principaux investissements solidaires (dans les fonds solidaires) sont renseignés dans la documentation officielle de chaque produit financier.
La prise de risque dépend spécifiquement du produit choisi, tout comme les produits financiers classiques. Par exemple, l’épargne placée sur des livrets est garantie et souvent sans plafond maximal.
Oui !
En plaçant votre épargne salariale (intéressement, participation) sur un Fonds Commun de Placement d’Entreprise (FCPE) solidaire, vous bénéficiez d'une exonération d'impôt sur le revenu en conservant les sommes placées pendant au moins 5 ans.
Aussi, en souscrivant au capital d’une entreprise solidaire d’utilité sociale (ESUS), vous pouvez bénéficier d'une réduction d'impôt de 25 % des sommes investies en conservant vos titres pendant au moins 5 ans.
En revanche, si vous avez choisi un produit d’investissement solidaire (SICAV, FCP) dans votre banque, aucun avantage fiscal n’est prévu. Consultez notre page fiscalité.
C’est simple ! Pour cela, il y a 3 manières :
- Dans le cadre de sa banque ou mutuelle d’assurance et souscrire des produits d’épargne solidaire labellisés Finansol : livret, assurance vie, FCP, SICAV…
- Dans le cadre de l’épargne salariale solidaire, à travers le Plan d'Épargne Entreprise (PEE) ou Plan d’Épargne Retraite collectif : toutes les entreprises qui les proposent sont dans l’obligation de proposer au moins un fonds solidaire.
- Directement au capital d’une entreprise sociale, ce qu’on appelle l’actionnariat solidaire, en prenant des parts de capital d’une structure qui exerce une activité à forte utilité sociale et écologique.