L’édition 2020 de l’état des lieux du marché français de l’investissement à impact est disponible !

Publiée le 15.04.2021

FAIR, en collaboration avec Dr Amélie Artis, publie l’état des lieux 2020 du marché de l’investissement à impact. Retrouvez les chiffres clés dans ce livret synthétique !

La troisième édition de cet état des lieux s’inscrit dans la lignée méthodologique des deux précédentes, pour lesquelles Dr Amélie Artis, maitre de conférence en économie à Sciences Po Grenoble, a fourni un précieux appui.

Au 31 décembre 2019, le marché de l’investissement à impact atteint 4 366 millions d’euros d’encours soit une croissance de 9% par rapport à 2019 (3 996 millions d’euros au 31 décembre 2018). Ainsi le marché reste attractif malgré une légère baisse de deux points par rapport au taux de croissance observé entre 2018 et 2019.

Parmi les acteurs engagés dans l’investissement à impact, les acteurs institutionnels comme les banques et les assurances confirment leur implication. Les groupes bancaires représentent 31% (contre 10% en 2018) et les assurances 15% (contre 3% en 2018) de l’ensemble des encours.

1 885 millions d’euros ont été investis au cours de l’année 2019, dont 24% en France (contre 28% en 2018). La mobilisation de produits de dette s’est largement étendu depuis 2018. En excluant les flux d’investissement de l’AFD, dans lesquels la dette est largement prépondérante, 51% des investissements ont pris la forme de dette et 49% de fonds propres ou quasi fonds propres, contre un rapport 37% / 63% en 2018.

Dans cette étude, le périmètre de l’investissement à impact est défini à partir des 3 critères et 6 sous-critères définis par le premier groupe de travail formé lors de l’étude pour l’établissement d’un centre français sur l’investissement à impact. Ces critères s’appliquent tant au financeur, quels que que soient son activité et les outils financiers utilisés, qu’à l’organisation financée. Premièrement, la finalité sociale ou environnementale doit être explicite, de par l’inscription à un document stratégique et la démonstration de l’existence d’un besoin. Deuxièmement, l’intentionnalité doit être visible à travers la définition a priori des effets attendus, non comme externalités mais comme résultats intentionnels de l’action, qui doivent répondre à une théorie du changement explicite. Troisièmement, l’engagement doit se matérialiser dans la prise de décision au sein de l’organisation, et les résultats doivent faire l’objet d’une évaluation d’impact qui permette d’appréhender et de gérer sa performance en réponse aux besoins sociaux traités.    

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