[On vous explique] L'obligation

Une obligation est un titre utilisé pour emprunter de l’argent sur les marchés financiers. Acheter une obligation sociale, c’est donc prêter de l’argent à une entreprise à utilité sociale et environnementale. 

Vais-je toucher des intérêts ? 

Par l’achat d’une obligation, vous prêtez de l’argent à une entreprise pour une durée définie. En contrepartie, le débiteur s’engage à vous verser des intérêts périodiques appelés « coupons » (tous les ans, ou tous les trimestres par exemple) selon un taux d’intérêt fixe ou variable. Une fois l’obligation arrivée à échéance, le capital initialement prêté est entièrement remboursé. 

Quelle différence avec une action ? 

Contrairement aux actions, le versement des intérêts pour le détenteur d’une obligation n’est pas conditionné à la situation financière de son émetteur : en dehors de cas exceptionnels, comme une faillite, un revenu fixe sur une période définie est assuré. De plus, la société qui emprunte s’engage à rembourser la valeur nominale. 

Concrètement, comment ça marche ? 

• Durée de vie : de quelques années à perpétuité. En théorie, plus la durée est longue, plus le risque de non-remboursement est important et plus le taux d'intérêt est élevé.
• Taux d’intérêt : il peut être fixe ou variable (selon les taux du marché). Il existe deux manières de distribuer les intérêts :
  • Chaque année : on parle alors de « distribution », plutôt pour des personnes à la recherche de revenus complémentaires
  • A l’échéance de l’obligation : on parle alors de « capitalisation », c’est-à-dire que les intérêts sont capitalisés et remboursés, ainsi que la valeur du capital initial, à terme. Cette rémunération s’adresse plutôt à ceux qui désirent constituer un capital dans le temps.
• Les revenus d’obligations sont soumis au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU), au taux de 30 % : 12,8 % d’impôt proprement dit et 17,2 % de prélèvements sociaux. 

Comment faire ? 

Vous pouvez acheter des obligations en direct auprès d’une entreprise ou dans des obligations via des placements collectifs (Sicav, FCP). 

La valeur nominale d’une obligation est souvent très élevée puisque les besoins de l'émetteur sont généralement importants. Un particulier investira donc rarement en direct dans des obligations et passera plutôt par des fonds de placements de type OPC.

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