
Tout comprendre à la finance solidaire : les actions non cotés
Les actions non cotées sont émises par des petites et moyennes entreprises à la recherche de financement, directement auprès des investisseurs.
En souscrivant, vous choisissez d’investir en direct dans le capital d’une entreprise qui exerce une activité à forte utilité sociale et environnementale et en devenez actionnaire ou sociétaire.
Est-ce que c’est risqué ?
L’évolution de l’épargne investie va dépendre de la santé d’entreprises jeunes et plus fragiles. En investissant en actions non cotées, vous pouvez perdre tout ou partie de votre capital.
Ce type de placement est aussi peu liquide, c’est-à-dire qu’il n’est pas certain de pouvoir vendre ses titres en raison de l’inexistence ou l’étroitesse du marché.
Et quels sont les avantages ?
En contrepartie, si l’entreprise se développe, vous pouvez espérer faire fructifier votre épargne de façon importante.
Vous bénéficiez également du droit de vote en Assemblée générale et prenez ainsi part aux décisions stratégiques de l’organisation.
Comment faire ?
Plusieurs manières permettent de se lancer :
- Directement auprès d’une entreprise
- Auprès d’intermédiaires financiers comme des plateformes de crowdfunding
- Via un compte-titres ou un Plan d'épargne en actions (PEA) auprès d’un intermédiaire financier (banque, courtier en ligne, etc.)
- Via un fonds d’investissement, comme un FIP ou les FCPI, destinés à l’investissement dans des PME et TPE non cotées sur le moyen voire long terme (au moins 5-10 ans), sans possibilité de sortie avant l’échéance prévue au départ.
Vous pouvez bénéficier d’une réduction de l’impôt sur le revenu allant de 18 % à 25 %. Cette réduction est soumise à quelques conditions : conserver son titre au moins cinq ans en cas de rachat par un tiers ou sept ans en cas de remboursement de l’entreprise solidaire, et avec plafonnement de la réduction fiscale.
Pour en savoir plus
Consultez la liste des actions non cotées labellisés Finansol