Dimitri, épargnant chez Railcoop

Epargner solidaire, qu’est-ce que ça veut dire ? Comment faire ? Et pour quoi ?
Découvrez le témoignage de Dimitri, qui a décidé de s’investir dans la mobilité durable en souscrivant des parts sociales de Railcoop.

1. Pourquoi avez-vous décidé de devenir épargnant solidaire ?

Dimitri : Quand j’ai commencé à avoir mes premiers salaires, l’argent que je gagnais dépassait mon train de vie. Alors plutôt que l’augmenter, j’ai préféré mettre de côté. J’ai toujours été sensibilisé aux banques et à l’utilisation de l’argent donc assez naturellement je me suis posé des questions sur ces sujets. Je ne trouvais pas de réponse dans ma propre banque alors j’ai élargi mes recherches et je me suis renseigné sur l’épargne solidaire, notamment à travers FAIR.

Je suis sensible au fait d’avoir une épargne pour préparer mon projet d’avenir, anticiper les éventuels accidents de la vie et en même temps je sais que mon argent n’est pas placé n’importe où. Je sais où il va. Je voulais quelque chose qui soit reconnu, labellisé, dans lequel je pouvais avoir confiance.

Parallèlement, il y a un marché coopératif, fonctionnant avec la souscription de parts sociales, qui avait ouvert près de chez moi. J’ai alors commencé par souscrire des parts sociales dans diverses coopératives dont les luttes me tenaient à cœur, puis via ma banque. Plus récemment, j’ai investi au capital de Railcoop qui vise à rouvrir la ligne Bordeaux-Lyon. Je travaille dans les mobilités et ces sujets m’intéressent. Finalement, cet investissement fait très bien le pont entre les questions de mobilités auxquelles je suis sensible et l’épargne solidaire.

 

2. Comment êtes-vous devenu épargnant solidaire ?

Dimitri : Je suis devenu épargnant solidaire en allant à ma banque et en posant des questions sur le solidaire. Le critère très important pour moi, c’est la transparence, afin de savoir à quoi sert l’argent. Je me suis aperçu des limites du système bancaire classique qui pour moi a un grand retard. On voit beaucoup de communications sur ces sujets mais je préfère me fier au label Finansol en termes de crédibilité.

Pour ce qui est de la rentabilité, j’essaie de varier mes placements en tenant compte de l’inflation. Je me renseigne régulièrement en me basant sur le label Finansol. Mon objectif à terme est de ne plus avoir de livret d’épargne au sein de ma banque classique mais de tout mettre dans le solidaire.

Je suis devenu épargnant solidaire en allant à ma banque.

3. Que diriez-vous à quelqu’un qui hésite à passer à l’acte aujourd’hui ?

Dimitri : Nous sommes tous plus ou moins conscients des enjeux liés au dérèglement climatique, aux inégalités sociétales inacceptables, etc. Quand on peut épargner c’est qu’on a suffisamment pour vivre. C’est un des leviers d’action. Avec l’épargne, on peut facilement agir, à son échelle et avoir un changement rapide. Si la moitié des Français commençaient à s’intéresser à la finance solidaire, ça provoquerait une prise de conscience plus large et élargirait la gamme de produits disponibles. C’est vraiment l’étape zéro pour agir.

 

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